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Rendre son cheval autonome ,c’est lui offrir l’opportunité de briller et s’exprimer librement sous la selle. N’avez vous jamais entendu de tel cavalier, qu’il avait de la chance, car son cheval faisait tout, tout seul ?

J’adore cette phrase, car je n’y vois non pas de la chance, mais toutes ses heures de travail pour en arriver à cet instant, où oui, le cheval semble faire tout de lui même. La communication est si fine, imperceptible, que le cavalier semble juste poser sur son partenaire…

Le sentiment que le cheval fait les choses de lui même, ce sentiment de fluidité, de symbiose totale avec son partenaire ne se fait pas d’un claquement de doigts.

Mais le résultat d’un travail de longue haleine basé sur trois axes distincts qui tous ont pour objectifs de rendre le cheval autonome et ne plus vous donner le sentiment de porter votre cheval avec vos aides.

 
cheval equitation cavalier

Rendre son cheval autonome: une volonté du cavalier 

 

Avant toute chose ou toute considération, il est nécessaire si vous souhaitez rendre votre cheval autonome de le décider !

Rien ne pourra évoluer si vous n’en avez (pas réellement) envie. Avec les chevaux il n’y a pas de place pour l’approximation. Pour eux les choses sont permises ou pas.

Avoir la volonté de rendre votre cheval autonome vous permettra de prendre conscience que vous le porter dans vos aides. De manière inconsciente sans nul doute. Mais pouvez vous affirmer que jamais vos mains n’acceptent de porter sa tête, ou vos jambes de porter votre cheval qui ne reste plus de lui même dans l’impulsion ?

Cette première étape, cette prise de conscience est une porte ouverte vers bien plus de légèreté, une équitation plus agréable et une communication plus confortable pour le cavalier comme pour le cheval.

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Eviter les actions involontaires à cheval 

 

En effet, le cheval n’est pas capable de faire le tri entre les demandes de son cavalier et les actions parasites, non voulues.

C’est ainsi que l’on retrouve des chevaux blasés par des jambes tambourinant sans cesse sur leurs flancs, ne prenant peu à peu même plus attention aux actions impulsives du cavalier.

Prenons l’exemple du cheval ou poney de club. Vous voyez, le gentil, un peu mou, monté très souvent par des débutants.

Celui que l’on met trop rapidement dans la catégorie des chevaux qui ne répondent pas à la jambe. Pourtant il était dynamique, volontaire et en avant à son arrivée aux écuries…

Oui mais voilà, après quelques demandent involontaires de jambes maladroites, peu en place ou manquant de fixité, il a vite compris une chose.

Que finalement les jambes ne servent “à priori” pas à demander à aller vers l’avant !! Pourquoi ? Parce qu’il partait au trot ou au galop immédiatement à cette époque. Mais que son cavalier n’ayant pas conscience de ce qu’avait demandé ses jambes. Et ne souhaitant pas lui partir à l’allure supérieure venait immédiatement se cramponner aux rênes…

Ni une, ni deux, ce gentil cheval à compris que s’il répondait aux jambes de manière trop fine, il allait avoir mal à la bouche… Et peu à peu il se blase, attendant d’être sûr de décrypter les intentions de son cavalier…

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Utilisez des aides toujours plus fines 

 

Votre rigueur à n’utiliser des aides que de manière consciente, et de plus en plus fines va considérablement améliorer la finesse de la communication que vous entretenez avec votre cheval.

Imaginez que vous n’ayez à votre que trois intensités d’action possible pour partir au trot par exemple.

  1. La première étant une intensité bien plus fine que l’intensité nécessaire actuellement pour partir au trot avec votre cheval.
  2. La seconde étant un peu plus fine que l’intensité nécessaire actuellement.
  3. Et la troisième étant l’intensité nécessaire actuellement.

Lorsque vous demandez à votre cheval de partir au trot, utilisez la toute première. Il y a de grande chance qu’elle ne soit pas suffisante. Puis la seconde, il risque là encore de faire la sourde oreille…

Et enfin la dernière, mais accompagnez là d’une action plus stimulante. Pour certains chevaux un claquement de langue, pour d’autres une touche avec le stick… (on ne parle pas de les flageler avec la cravache!!!) comme pour le réveiller. Comme vous l’auriez fait sans doute s’il n’avait pas réagit à l’intensité nécessaire habituellement…

L’idée est de vous forcer à rendre cette intensité nécessaire déjà trop forte dans votre volonté… et inviter votre cheval à réagir sur une intensité d’aide toujours moindre.

Jusqu’à avoir (et donner) ce sentiment que le simple fait d’y penser suffit !!

En effet, le cheval n’est pas capable de faire le tri entre les demandes de son cavalier et les actions parasites, non voulues.

C’est ainsi que l’on retrouve des chevaux blasés par des jambes tambourinant sans cesse sur leurs flancs, ne prenant peu à peu même plus attention aux actions impulsives du cavalier.

 

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Rendre son cheval autonome en respectant sa logique d’apprentissage

 

Pour apprendre à votre cheval à se porter seul et être autonome, il est important de rester dans sa logique d’apprentissage et cultiver sa compréhension que toute action du cavalier cessera dès lors qu’il répondra favorablement.

Ainsi il sera vite motivé par céder à la demande de son cavalier, car s’il résiste l’action perdurera ou s’intensifiera (d’où la nécessité du point précédent).

C’est pourquoi je rejoins dans ma méthode une des idées de l’éthologie: le cheval doit comprendre que son confort est dans la cession et non la résistance…

Le cavalier devant quand à lui faire l’effort de céder à son tour dès la bonne réponse donnée par son cheval, le laissant à ce moment s exprimer librement dans l’exercice, seul, autonome !!

En définitive il ne s’agit pas de choses très complexes, mais plutôt d’une philosophie, d’une envie et d’une conscience de tous les instants…

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À bientôt pour de nouveaux conseils en CSO comme sur le plat !

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